Happiness, Lifestyle

Ode à la vie, à l’instant présent

Bonjour tout le monde!

Comment allez-vous? C’est après une énième absence que je reviens mais avec un article vraiment spécial, qui raconte comment j’ai pris du recul sur ma vie, la société, depuis un mois. C’est avec un léger stresse que je vous publis cet article d’ailleurs! J’espère que vous comprendrez ma démarche et que vous comprendrez surtout le message principal!

Prendre le temps.
You’re only given a little spark of madness. You mustn’t loose it (Robin Williams)

Prendre le temps d’apprécier les moments entre amis, des repas avec eux, des fous rires. Profiter des nouveaux rayons de soleil qui caressent notre visage. Admirer les fleurs des arbres. Apprécier le rire du mec qui nous plait, apprécier son sourire quand on le croise dans le couloir et mourir de bonheur quand ce sourire est pour nous.

Ces bonheurs sont bien simples au point d’oublier combien ces petits trucs du quotidien permettent d’apprécier encore plus le quotidien. Aujourd’hui, tout est connecté où l’information est instantanée, où la pression des médias est plus forte qu’on le pense. On sera heureux le jour on sera ainsi, où l’on aura ceci, où l’on sera arrivé à ce point-là. Il faut donc tout faire pour y arriver, tout donc, en oubliant le principal : prendre le temps de vivre tout en faisant tout pour arriver à ce point. Que se passera-t-il quand on arrivera au moment où on a tout pour être heureux… et qu’on ne l’est pas ? On sera bien triste de constater qu’on a pris plus de temps pour réaliser nos objectifs qui nous ne rendent finalement pas si heureux, en oubliant de vivre.

Le bonheur est si simple qu’on oublie comment être heureux. De temps en temps, stoppons tout. Coupons tout ce qui connecté, faisons plutôt un thé et prenons un livre tout en nous enroulant dans une bonne couverture en hiver ou bien sur le balcon, le jardin, en été. Lors des soirées entres amis, rangeons donc notre portable dans notre sac pour apprécier le temps, vivre simplement note vie et réaliser que c’est ça la vie, c’est profiter du moment.

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Depuis un mois environ, j’ai dû changer pas mal de perspectives dans ma vie d’étudiante en ce qui concerne mon avenir après ma licence, ce qui devrait être l’année prochaine. Ce saut après ma licence m’a beaucoup angoissée lors de mon semestre précédent. Etant donné que j’ai comme défaut de garder ce genre de doutes pour moi, j’étais assez mal. Ajouter le mois de novembre qui n’est pas un mois que j’aime trop à la base, avec les commémorations et les affiches des un an des attentats, j’étais au fond du trou. Ajouter également le stress de passer un examen de japonais, que je passais de manière volontaire, plus les cours normaux, j’étais encore plus au fond du trou. Pour dire. Et puis, en février, les résultats de mon semestre sont tombés. Bien que je l’ai eu, ça a été un pur désespoir, une grosse baffe que je n’ai pas vue venir. Bref, j’étais bien bien triste, déprimée (mais la super bande d’amis que j’ai a su me le faire oublier). C’est après cette soirée que j’ai réalisé que le bonheur est vraiment simple mais qu’il demande une remise en question importante, une introspection que nous devons faire par nous-même et pour nous-même.

C’est ainsi que j’ai commencé à faire la mienne.

Sans entrer dans des détails trop personnels ou même ceux qui sont trop flous, j’ai commencé par prendre du recul, ce qui est le plus. J’ai relativisé et j’ai tenté d’apprendre de mes erreurs dans le domaine scolaire, déjà. Bon, niveau motivation au début, ce n’était pas super. Je me disais tout le temps « De toute façon, tu n’y arriveras pas ou alors ça sera bien trop dur. » ou des simples « J’y arrive pas ». Et là, j’ai compris un de mes problèmes. J’ai tendance à me rabaisser, ce qui me tue. Dire qu’on n’y arrive pas est la première barrière qu’on se met, le premier obstacle d’une longue liste qu’on plante nous-même. J’ai donc arrêter pris le temps et le soin de retirer une à une ces barrières pour remplacer les « j’y arriverai pas » par des « tu peux le faire ». Doucement mais surement. Et vous savez quoi ? Changer d’état d’esprit change bel et bien notre manière d’agir. Dans cette même démarche, j’ai pris le temps d’établir une nouvelle manière d’étudier, une plus efficace. Pour cela, il faut savoir comment on travaille, ce qui n’est pas évident. Cependant, savoir comment notre cerveau fonctionne pour l’apprentissage est un atout dont il faudra abuser.

Il faut toujours viser la Lune car, même en cas d’échec, on atterrit sur les étoiles (Mark Twain)

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Deuxième point, qui est le plus dur et le plus facile à la fois pour moi : prendre du recul et prendre le temps. Je reviens à ce que j’ai dit au début, sur le fait de prendre le temps. Pour ce point-là, j’ai été plus ou moins aidée. J’ai appris à laisser mon portable dans mon sac quand je suis avec des amis, quand je suis en cours. Je regarde l’heure sur ma montre, qui comporte moins de distractions, je profite du paysage que j’ai, des rires que je peux entendre. Je profite de ce que je peux. Chez moi, je le pose sur une étagère au dessus de mon bureau, pour pouvoir l’entendre si j’ai un sms, un appel, mais pour ne pas être tentée d’aller dessus. La semaine passée, j’ai eu des soucis d’internet, qui me bloquait certains sites quand il y avait trop monde sur ma connexion, m’obligeant à me couper par moment des réseaux sociaux comme Facebook, Tweeter, Instagram et tout ça. Même de Youtube. J’ai donc pris de la distance avec les informations qui sont loin d’être joyeuses, du moins celles que les médias nous diffusent. Voir presque en direct toutes ces horreurs dans le monde me rendait mal alors j’ai arrêté. Je prenais le temps de regarder les titres, de lire peut-être que ce qui m’intéressait vraiment, gardant ainsi un pied dans l’information, mais juste la base et non plus celui qui fait le plus de vues!

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Moi, face aux mass média de l’information

J’ai pris de la distance avec l’image de la jeune fille parfaite en 2017, la pression du corps parfait, du teint parfait, de la perfection. Dans cette semi-detox d’internet, j’ai ainsi pu me reconcentrée sur ce qui est essentiel, important et simple comme faire à manger, étudier, faire le ménage, passer des heures à lire. Bizarrement, je me sentais bien, sans pression. De base, je ne suis pas une grande fan de cette image de perfection totale, avec des sourcils parfaitement épilés, dessinés au millimètre près avec tout un nuancé de marrons dedans. La seule fois où j’en ai vu en vrai, j’ai eu peur. Je préfère largement des sourcils un peu remplis, même de manière un peu plus appuyé avec de la poudre et du gel, mais qui laisse ce côté naturel. Bref, je ne vais pas parler de ma phobie du sourcil parfait. Il y a ensuite la perfection d’un corps féminin parfait avec des fesses bien rebondies et des seins plutôt généreux tout en ayant une taille fine et pouvoir rentrer dans un joli 34, à la limite un 36, faire une taille précise et tout ça. Dans ce schéma, il y a trop de perfection, trop de standards pour dire ce que devrais être la beauté. Ainsi, si nous n’avons pas tous ces critères de beauté, nous sommes moches ? Je comprends celles et ceux qui montrent leur ventre plat, et que bien leur fasse, ceux qui ont des complexes et tout, moi même en ayant. Mais je ne comprends pas cette volonté d’être aussi parfaite que ça. (Je pense que vous comprenez de quelle famille je parle en particulier). Cette pression sur la beauté m’a longtemps fait mal, jusqu’à peu même. Cependant, grâce à cette déconnexion des réseaux, à ne plus être entourée de corps dits parfaits alors qu’ils sont plus que photoshopés et encore plus, je me sens mieux avec moi-même. Je vois bien assez de seins partout sur les abris bus et les kiosques de journaux alors ne m’en balancer pas encore une fois chez moi ! J’ai lâché un immense poids que j’avais en commençant le chemin pour m’accepter tel que je suis. La beauté de ne fait pas à partir de critères physiques prédéfinis pour faire un monde homogène. Nous sommes tous différents et tous beaux à notre manière. Quand je regarde mes amies, toutes sont différentes mais toutes ont ce truc que les autres non pas et qui rend cette fille belle en particulier. Et ce truc n’est ni des seins ni des fesses !
Du haut de mon 1m50, je dis zut aux critères de beauté que je ne serai jamais.

Mais le plus important dans ce changement est que j’ai appris à apprécier le moment que j’ai là, maintenant. Depuis quelques mois déjà je mets un point d’honneur à apprécier ce que je vis, ce que j’ai la chance de construire comme souvenir. Dans ce monde où tout se partage, je me suis demandé si je ne prenais pas trop de photo en oubliant le plus important, profiter de l’instant. Je prends toujours des photos, étant donné que j’aime ceci, j’en prends juste moins mais de meilleure qualité. Ainsi, je savoure ce moment unique. J’ai compris l’importance de profiter au Japon. La possibilité de retourner là-bas avant deux ans n’étant pas très forte, je n’avais pas envie de regarder toutes mes photos et réaliser que je n’ai pas assez profité. Parfois, j’avais besoin de garder ce moment précis, cette sensation précise pour moi et juste pour moi, d’être seule avec moi-même pour me retrouver et rêver. (Mais comme toujours, je fais une petite photo avant). Une de mes peurs de jeune adulte est de réaliser, plus tard, que je n’ai pas assez profité de ma jeunesse, étant trop sur les réseaux sociaux. J’aurais alors l’impression de ne pas avoir su savourer ces années. Sans parler de sortir en boire, de boire à outrance, je parle simplement de soirée entre amis où on rit à s’en étouffer, de profiter d’un sublime paysage, un coucher de soleil, un sourire. A l’approche de mes 20 ans, j’ai vraiment envie de devenir l’actrice principale de ma vie et non plus une simple actrice ou pire, spectatrice, comme j’ai pu l’être.

C’est après tout ceci, en trouvant mon équilibre entre ma vie plutôt scolaire, avec mes études, et ma vie plus perso, avec mes amis, que j’ai réussi à trouver la base de mon bonheur. J’aurais toujours des doutes, des défauts, tout comme je vais faire des erreurs, plusieurs même, j’aurais des échecs mais je vais les surmonter un à un pour essayer de garder ce bonheur simple que j’ai su créer.

They’re not that different from you, are they? Same haircuts. Full of hormones, just like you. Invincible, just like you feel. The world is their oyster. They believe they’re destined for great things, just like many of you. Their eyes are full of hope, just like you. Did they wait until it was too late to make from their lives even one iota of what they were capable? Because you see, gentlemen, these boys are now fertilizing daffodils. But if you listen real close, you can hear them whisper their legacy to you. Go on, lean in. Listen. You hear it?… Carpe… Hear it?… Carpe. Carpe diem. Seize the day, boys. Make your lives extraordinary.

Le Cercle des poètes disparus

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8 réflexions au sujet de “Ode à la vie, à l’instant présent”

  1. Coucou ! Très bel article ! Tu as raison de le publier. Franchement je me retrouve un peu dans ce que tu dis ici, la perfection partout sur internet, le besoin de vivre le présent et de profiter de la jeunesse etc. Et le manque de confiance en soi, qui est un de mes défauts les plus terribles. Il faut un temps fou pour surmonter ce problème (et je ne l’ai pas fait). Le blog est pour moi une thérapie un peu, pour retrouver plus confiance.
    En tout cas tu as raison, il faut trouver ton équilibre.
    Bisous

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    1. Coucou Elora! Déjà, merci beaucoup pour ton commentaire et ton compliment qui me font chaud au coeur! La confiance en soi est tellement dure à acquérir de nos jours et demande du travail sur soi. Rien que le fait que tu te sois mise sur la blogosphère et sur Youtube montre que tu as cette volonté d’avancer, qui est extrêmement bien! ^^ Et aussi, il n’est jamais trop tard pour commencer ce travail bien qu’on sente le moment où l’on est prêt à le commencer! En fait, à chaque fois que je regarde une de tes vidéos ou une de photos, je ne te trouve que es poins positifs 😉
      Cet équilibre fragile est tellement agréable et important à garder, une fois trouvé.
      Bisous!

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  2. Super post ma douce, je te rejoins sur beaucoup de point, et tu as bien raison de n’en avoir plus rien à faire des standards de beauté, on est toutes différentes et c’est très bien comme ça, pas besoin d’être « parfaite » pour être heureuse et réussir. En tout cas je te souhaite que l’avenir t’apporte beaucoup de belles choses, c’est sûr que c’est difficile de se positionner à cette période de la vie, moi je ne sais pas encore quel master je vais avoir et du coup c’est le flou artistique aussi haha :p des bisous ma belle ❤

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    1. Merci beaucoup Mara 😀 Comme beaucoup de personnes je pense, j’ai largement souffert dès mes années collèges de ces standards de beauté qui sont devenus encore plus oppressants en grandissant. Mais un jour, j’ai réalisé que je ne serai jamais comme eux, malgré toute ma bonne volonté. J’ai surtout compris que la beauté est subjective et que n’importe qui, une personne lambda comme ces « perfections », peut être beau ou moche aux yeux d’une tierce personne. Mais surtout, la plus belle beauté est celle qui est intérieure ^^
      C’est sûr que cette période de la vie est plus complexe qu’on le pense. J’ai l’impression d’être à un croisement d’une autoroute avec un nombre inimaginable de sorties x) Je te souhaite aussi plein de courage pour trouver le master qui te plaira le plus! Mais surtout, je te souhaite plein de belles choses et d’être heureuse, ce qui est, pour moi, le plus important dans la vie! Plein de bisous Mara ❤

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      1. Je te comprends tellement ! Et oui je suis d’accord le plus important c’est qui on est et ce dont on est capable, et puis tu es toute belle, on s’en fiche que tu ne sois pas « parfaite » personne ne l’est de toute façon 😀 lavie est bien faite, elle nous réserve forcément des jolies choses! Plein de bisous ❤

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      2. Et depuis très jeune, je me suis dis qu’être parfait, ça serait avoir un monde homogène physiquement parlant ce qui serait trèèèèèès triste! Je le pense aussi! Elle nous permet qu’à un certain moment donné, on devienne la personne qu’on est réellement^^ J’embrasse tes deux joues ❤

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